
Le site Web visait volontairement, entre autres, à fomenter la haine contre la communauté juive et à préconiser le génocide de cette communauté
La Police provinciale de l’Ontario a porté des accusations contre un résidant de Mississauga en vertu d’un article du Code criminel du Canada qui est rarement cité et qui porte sur les crimes haineux, rapporte The Star.
Dans le cadre d’une conférence de presse à Toronto, le commissaire Julian FANTINO ainsi que des membres de l’Unité de lutte contre les crimes haineux et l’extrémisme du Bureau des renseignements criminels – opérations provinciales ont décrit les accusations portées contre Salman An-Noor Hossain, âgé de 25 ans. Une enquête de cinq mois a révélé qu’un site Web et un blogue administrés par M. HOSSAIN contenaient de l’information qui visait volontairement, entre autres, à fomenter la haine contre la communauté juive et à préconiser le génocide de cette communauté.
M. HOSSAIN est accusé d’avoir :
– fomenté volontairement la haine contre un groupe identifiable,
article 319.2 – trois (3) chefs;
– préconisé ou fomenté le génocide contre un groupe identifiable,
article 318.1 – deux (2) chefs.
L’un des chefs d’accusation liés au fait d’avoir fomenté volontairement la haine contre un groupe identifiable porte sur de l’information diffusée par M. HOSSAIN sur le site Web d’un tiers.
« La liberté d’expression et la liberté de réunion figurent dans la Charte canadienne des droits et libertés », a déclaré le commissaire de la Police provinciale, Julian FANTINO. « Cela ne signifie pas pour autant que nous devons rester les bras croisés quand des gens se cachent derrière ces droits pour fomenter la haine contre une communauté. »
« Cette enquête complexe témoigne de façon éloquente de la détermination des membres de l’Unité de lutte contre les crimes haineux et l’extrémisme », a ajouté le sous-commissaire Vince HAWKES, sous-commissaire, Enquêtes/crime organisé. « Nul doute que la Police provinciale continuera à cibler les individus ayant commis des actes motivés par la haine pour les traduire en justice. »
Des représentants du Congrès juif canadien et de B’nai Brith Canada étaient également présents à la conférence de presse.
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