
Le préfet Jean-Michel Bérard n'a pas apprécié le discours de Jean-Claude Komar
Dimanche 18 juillet, à la Noble Tour, la Journée nationale en mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français a été marquée par « un discours engagé de Jean-Claude Komar, président de la communauté juive de Lille. Un discours qui a surpris », rapporte La Voix du Nord. Selon le quotidien; « devant les élus, associations et diverses autorités, il a abordé sans détour des sujets sensibles et controversés de l’actualité ». Extraits:
« Il a notamment soutenu Israël, qui « ne fait que se défendre contre des mouvements islamo-terroristes » et « apporte chaque jour des bienfaits à l’humanité entière par la qualité de ses recherches scientifiques ». Et de dénoncer la « campagne de boycott (de produits israéliens) menée par certains ». Jean-Claude Komar s’est également livré à des considérations de politique étrangère, fustigeant le président iranien, et la « lâcheté internationale », concernant un de ses discours, « antisémite », à l’ONU.
Puis, tout en concédant que « personne ne dit que toutes les actions d’Israël sont parfaites et ne méritent aucune critique », il a asséné : « L’antisionisme est l’antisémitisme des temps modernes. » Cette sortie, le préfet Jean-Michel Bérard ne l’a pas vraiment appréciée. Il l’a signifié à l’intéressé, en aparté, à l’issue de la commémoration. En substance, il aurait estimé que ce n’était ni le lieu ni le moment de prononcer certaines paroles : « Il m’a dit que mon discours était périlleux, confirme Jean-Claude Komar. Il y a un soutien à l’État d’Israël, mais pas à sa politique. Nous subissons en France les conséquences du conflit. » Il conteste s’être servi de cette occasion comme d’une tribune politique. »
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