Le nouveau jeu diplomatique de la Turquie l’éloigne de l’Europe (Vidéo)

Une pancarte dans une manifestation de protestation en Turquie le 5 juin : Félicitations aux nazis : « Ellerinize Saglik » (Bon travail !)

Dans son édito vidéo, Noëlle Lenoir analyse le nouveau positionnement de la Turquie sur la scène internationale et ses conséquences sur les relations avec l’Union européenne. Suite à l’affaire de la flottille en direction de Gaza, elle souligne la « rupture caractérisée des relations entre la Turquie et Israël ». Après la médiation d’Ankara et de Brasilia dans le dossier nucléaire iranien, la Présidente du Cercle note plus généralement que la Turquie cherche à affirmer son leadership sur la scène internationale et se tourne à présent davantage vers l’Asie que vers l’Europe. Les négociations d’adhésion à l’UE sont pourtant toujours ouvertes…
Une commission d’enquête créée par Israël pour examiner le déroulement exact de l’assaut lancé par ses forces le 31 mai contre une flottille humanitaire en route Gaza devra disposer d’une capacité et de moyens sérieux de remonter le fil des évènements. C’est ce qu’à indiqué vendredi le Représentant spécial sur les exécutions extrajudiciaires, Philip Alston.
« Il y a plusieurs critères indispensables pour qu’une telle commission d’enquête soit conforme aux standards internationaux », a-t-il indiqué, précisant qu’il suivait de près l’évolution et les progrès de ce dossier. Le week-end dernier, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’était entretenu au téléphone avec les premiers ministres turc et israélien, Recep Tayyip Erdogan et Benjamin Netanyahu, afin de trouver un compromis sur le lancement d’une enquête « transparente, crédible, impartiale et rapide » demandée par le Conseil de sécurité de l’ONU dans une résolution adoptée le 1er juin. | « Il nous manque l’énergie d’Hitler » : les réactions contestables en Turquie après l’affaire de la flottille, par Khatchig Mouradian*