La question délicate de l'évolution du droit de la famille en France, dans l'islam, au Maroc et en Algérie
Les questions sont brûlantes d’actualité : comment restreindre la pratique religieuse à la sphère privée et éviter que la liberté de religion ne trouble l’ordre public, surtout dans un pays comme la France où le principe de laïcité est le socle fondateur de la République ? Quel est le rôle de la femme dans l’éducation à la citoyenneté, comment peut-elle contribuer à moderniser les codes de la famille (mariage, successions…), en particulier dans les pays du sud de la Méditerranée ? Dans quelle mesure les femmes peuvent-elles être des agents de modernité au sein des communautés immigrées en France, comme au sein de leurs sociétés respectives dans leurs pays d’origine ?
Des interrogations essentielles auxquelles se sont appliqués à répondre les intervenants au colloque « Dialogue interreligieux et société, quel rôle pour la femme ? », organisé au Sénat par la dynamique présidente de l’ADICR (Association du dialogue interculturel et interreligieux), Samar Sassine [photo], en partenariat avec le groupe interparlementaire d’amitié France-Liban, présidé par le sénateur Adrien Gouteyron, rapporte le quotidien libanais L’Orient-Le Jour. Et d’ajouter: Alors que « l’affaire des minarets » semble faire boule de neige en France, après la Suisse, et que le débat sur l’identité nationale bat son plein, sous l’impulsion du gouvernement français, ce colloque tombe à point. En effet, la transformation de la société européenne, en général, et française, en particulier, induite par la présence de plus en plus forte et active de communautés issues de l’immigration, qui revendiquent leur appartenance religieuse et l’affirmation de la place de l’islam dans la vie publique, cette transformation entraîne une nouvelle réflexion sur la laïcité en France et sur la place du religieux dans la sphère publique.[…] Lire l’intégralité de l’article
Discussion
Pas encore de commentaire.