
Certaines autorités religieuses jugent même que les banques "islamiques" sont en fait pseudo-islamiques
Les monarchies du Golfe devraient injecter en France prés de 120 milliards d’euros dans les dix ans à venir. Le premier à avoir sauté le pas, c’est le Crédit Agricole, qui vient d’annoncer la commercialisation d’une Sicav islamique à destination des institutionnels et des particuliers. La banque verte s’est même entourée d’un « Conseil de savants musulmans » pour que ce dernier donne sa bénédiction à ce placement. Mais le Conseil constitutionnel a infligé mercredi 14 octobre, un revers à la majorité et au gouvernement en annulant une disposition législative qui aurait permis l’émission en France d’obligations islamiques, dites « sukuk » [la sicav islamique], selon l’agence Reuters. Le Conseil, qui avait été saisi par le groupe socialiste de l’Assemblée, vivement opposé à cette réforme, a rejeté deux articles d’une loi sur les PME, estimant qu’il s’agissait de « cavaliers », des mesures n’ayant rien à voir avec le texte. Les « Sages » ont estimé dans un communiqué qu’ils « étaient sans lien avec l’objet initial de la proposition de loi qui tendait à favoriser l’accès au crédit des petites et moyennes entreprises. Il les a donc déclarés contraires à la Constitution ».
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