
Photo prise le 03 juillet 1986 au Tribunal de Lyon du Libanais Georges Ibrahim Abdallah, condamné à la prison à vie
Manifestation à Paris pour « la libération de Georges Ibrahim Abdallah » le samedi 24 octobre à Barbès, à l’appel notamment des signataires suivants : CLGIA (Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah) , ACTIT (Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie), ATIK-Paris (Confédération des travailleurs de Turquie en Europe), CAPJPO-EuroPalestine (Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche Orient ), NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) d’Olivier Besancenot.
Georges Ibrahim Abdallah, présenté par ses amis militants comme un « communiste révolutionnaire arabe », a été condamné à perpétuité pour complicité dans les assassinats en 1982 à Paris de deux diplomates. Il est détenu en France depuis 25 ans et s’est vu confirmer, le 5 mai 2009, le rejet de sa dernière demande de libération conditionnelle. La justice française reproche à Georges Abdallah de n’avoir pas renoncé à son engagement politique. Son arrestation fut suivie de deux terribles vagues d’attentat à Paris entre décembre 1985 et septembre 1986, faisant 15 morts et 250 blessés.
Le présumé chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (Farl), condamné en France à la réclusion à perpétuité pour des actes jugés terroristes, est incarcéré depuis 1984. Deux ans plus tôt, Israël lançait l’opération Paix en Galilée et envahissait le Liban. En représailles, les Farl exécutaient Yacov Barsimentov, responsable du Mossad à l’ambassade d’Israël à Paris, et Charles Robert Ray, attaché militaire américain à Paris. Soupçonné de complicité, Ibrahim Abdallah est arrêté le 24 octobre 1984 à Lyon. Le 10 juillet 1986, il est condamné à quatre ans de prison pour usage de faux papiers et détention d’armes et d’explosifs. L’année suivante, il est condamné à la perpétuité pour actes terroristes. En mars 2002, sa première demande de libération conditionnelle est rejetée. En septembre de la même année, il est incarcéré à la prison de Fresnes. En novembre 2003, la juridiction de la libération conditionnelle de Pau ordonne sa remise en liberté… à la condition qu’il quitte définitivement le territoire avant la fin de l’année. Alors ministre de la Justice, Dominique Perben fait appel de cette décision. Le 15 janvier 2004, Georges Ibrahim Abdallah voit sa libération rejetée.
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