
Pour la première fois, un livre aborde la question du foulard en donnant aux femmes qui le portent le statut de sujets et non d’objets
Le 25 septembre à 18 h 30, la maison des associations MDA où la section de Roubaix de la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) a établi son siège, a organisé une table ronde à l’occasion de la sortie du livre; «Les filles voilées parlent» d’Ismahane Chouder, Malika Latrèche et Pierre Tevanian
Pour beaucoup de participants présents vendredi à Tourcoing, le débat sur le voile masquerait « en réalité le développement de l’islamophobie en France» et ne serait qu’une vaste « manipulation politico-médiatique », rapporte La Voix du Nord!
Selon Zakia Meziani, on en serait à « 20 ans d’acharnement ‘foularophobe’ en France contre les femmes musulmanes […] On dit que la burqa déshumanise les femmes car on ne voit pas leur visage. Mais ça fait vingt ans que le discours politique déshumanise la femme musulmane »!
Thomas Deltombe, auteur de « L’Islam imaginaire » explique que « la construction de l’islamophobie en France, va plus loin ». Pour lui «« l’islamophobie devient un instrument de pouvoir, utilisé pour défendre une vision conservatrice voire réactionnaire de la France.»
Après l’exposition de ce point de vue, dans la salle une personne intervient et accuse les journalistes français:
« La plupart des rédacteurs en chef n’aiment pas trop les musulmans, ni l’Islam […] J’ai fait une école de journalisme et on n’y apprend rien : on y apprend juste à rédiger un article (sic). Les journalistes n’y connaissent rien à l’Islam »…
Lire également: Le débat sur le port de la burqa tourne au piège intégral, par Stéphanie Le Bars dans Le Monde
Au sommaire de » SEPT A HUIT » ce dimanche 27 septembre sur TF1, dès 18h45:
UNE VIE SOUS LA BURQA
Caroline, 26 ans, habite une petite ville de Picardie. Kenza, 32 ans, réside dans un immeuble en Avignon. Toutes les deux sont Françaises, musulmanes et entièrement voilées : comme 2000 femmes environ en France, elles portent le niquab, qu’on appelle aussi burqa en Afghanistan. Faut-il interdire ce voile intégral en France ? Alors que, depuis cet été, une mission d’information parlementaire travaille sur le sujet, Caroline et Kenza nous racontent leur vie quotidienne et les raisons de leur engagement. Une enquête d’Amandine Chambelland et Marie Kro.
je suis musulmane je ne porte pas le hidjab a cause des préjugés envers nous mais je reste profondément choquée par cet islamophobie qui n’est pas justifiée
la foi est dans le coeur et non dans l’habillement et je préfère pratiquer ma prière a la maison c’est la seule façon de pratiquer en france et c’est triste d’en arriver là
il suffit juste de cacher ses cheveux et de s’habiller decemment : ou est le crime ?
Je partage absolument votre point de vue,surtout quand il s’agit de pratique religieuse.La seule reserve est quand cette pratique se veut être une connotation politique.
Neanmoins je persite à demander une tolerance totale pour le hidjab….
Je n’aurai pas la même attitude pour la Burka.
Le seul éceuil est que tout cela tourne à de l’islamophobie que je réprouve totalement et tiens à vous témoigner ma solidarité