Les délires ambigus et incohérents de Dieudonné ont pris, à la longue, depuis le début du « feuilleton » en 2003, une importance qu’ils n’auraient pas dû acquérir

"Les médias ont leur part de responsabilité dans ce qu’est devenu le « phénomène » aujourd’hui : le voici à la tête d’une liste aux élections européennes… Et quelle liste ! C’est un sketch, non ?"

Source: MediaPartblog ‘ Juin 2009 | Pourquoi les médias tombent-ils toujours dans le même panneau ? Dieudonné par ci, Dieudonné par là : ce qui à l’origine n’est qu’un coup de pub de plus (pardon, de « communication ») fait aujourd’hui la une des médias, remarque Isabelle Monin. Extraits: « […] A-t-il si « bien joué » son coup ? En convenir me ferait mal au cœur. Antisémite ou non, raciste ou non, antisioniste ou non, là n’est pas la question, je crois. Les délires ambigus et incohérents de Dieudonné ont pris, à la longue, depuis le début du « feuilleton » en 2003, une importance qu’ils n’auraient pas dû acquérir… […] Dieudonné est un artiste has been qui ne sait plus comment exister sur la scène publique. Il fallait bien trouver quelque chose, quelque chose de moins « commun » et de moins fatiguant que l’écriture d’un spectacle de qualité dont on n’aurait parlé que quelques jours, et encore ! […] Dieudonné serait-il allé si loin si personne n’en avait parlé, relayé l’info depuis le début de ses soi-disant « dérapages » et trouvé les moyens financiers d’aller jusque là aujourd’hui ? Je sais, je sais, avec des si…
Tout cela, depuis le début, c’est de la pub… et de la pub qui a bien fait vendre son délire. Les critiques négatives des médias n’ont fait qu’accentuer le phénomène, au lieu de le taire et donc de le réduire au silence et par là même de neutraliser son existence. Par pitié, ne donnez pas trop d’importance, pas plus d’existence à ces immondices anachroniques et insensées, il ne le mérite pas et ceci pourrait se retourner contre vous. Liberté d’expression d’accord, mais dans ce cas précis, c’est la vôtre qu’il subtilise, qu’il détourne pour vous empêcher de parler d’autre chose… des « vrais » problèmes, des « vraies » questions…[…] Lire l’intégralité de l’article