
M. Ramadan a simplement appelé à contextualiser l’action des Frères musulmans dans leur époque. C’est habile pour un salafiste…
M. Tariq Ramadan n’a pas été gentil avec Caroline Fourest hier soir sur le plateau TV de France 3, remarque Vincent Pellegrini avec humour dans le quotidien suisse Le Nouvelliste. Extraits:
« L’islam, nous dit-on, respecte les femmes. Ce n’est pas du tout l’exemple qu’a donné hier soir Tariq Ramadan sur le plateau de France 3 lors d’un débat qui l’opposait à Caroline Fourest. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le prédicateur ne s’est pas montré gentleman pour un sou. La jeune femme qui osait le contredire a certes été pugnace et elle a attaqué sans relâche la dialectique de Tariq Ramadan, pas sa personne cependanta. Par contre, et j’ai suivi le débat, Tariq Ramadan n’a cessé de dénigrer Caroline Fourest sur sa personne et ses intentions avec une argumentation du genre vous n’y connaissez rien, vous dites n’importe quoi, vous êtes une menteuse, vous ne parlez même pas l’arabe, etc. Tariq Ramadan n’a quasiment usé que de paroles de réponse au ton très agressif contre la jeune femme, ne la laissant pas développer sa pensée car il voulait corriger immédiatement tout ce qu’elle disait et ce de manière interminable. Caroline Fourest en était réduite à essayer d’abréger le flot de paroles qui se déversaient sur elle en plaçant ici et là des banderilles verbales avec sa petite voix. Elle l’a fait en attaquant très fort elle aussi, le double langage et non la personne de Ramadan, et sans jamais se laisser démonter mis à part en finale avec le désormais fameux “Vous ne passerez pas”. Il n’y avait pas dans sa voix plutôt ténue le ton autoritaire, blessant et brutal de Tariq Ramadan car elle, attaquait des idées, une méthode. A la toute fin de l’émission, n’y tenant plus et comprenant que son contradicteur se battait comme un homme blessé dans un jugement de Dieu pour emporter une victoire et écraser la mécréante devant ses fidèles, Caroline Fourest a parlé en même temps que Ramadan, ne lui cédant plus un pouce pour l’empêcher de donner le coup de grâce. C’est là que le combat est devenu complètement personnel. Seulement à la fin. Mais je dois dire que Tariq Ramadan, même s’il use de tous les mots de la modernité et n’exige pas – encore – de la France ce qu’une minorité même forte ne peut exiger d’elle, s’est fait piéger rhétoriquement par Caroline Fourest à trois reprises. Le double langage dénoncé par Caroline Fourest a par exemple été démontré lorsque Tariq Ramadan, sommé de réfuter l’idéologie des Frères musulmans (de son grand père) s’est contenté de critiquer leurs “méthodes et attitudes” et non le fond de leur doctrine.[…] »
Le prédicateur Tariq Ramadan ou le triomphe médiatique de l’essentialisme musulman en Occident
Ce soir encore (16, novembre 2009), Tariq Ramadan passe à la télé, vite, vite, couchons les enfants enfermons nos chats et nos chiens !
Il est partout cet homme là, sur les plateaux de TV, les ondes des radios, dans les journaux, dans ses cassettes, ses livres. Si l’homo islamicus est un fantasme, Tariq Ramadan est bien une réalité affligeante, une icône d’un islam de marché, un virus de la pensée qui échappe à tout vaccin !
Je veux bien concéder que le fait religieux soit partout, mais de grâce reconnaissons qu’il n’est pas tout et, que T. Ramadan n’en est pas la quintessence islamique !
Avec Tariq Ramadan on est toujours dans l’essentialisme et malgré toute sa rhétorique pseudo sociologique et politique, il enferme systématiquement l’individu dans sa supposée essence religieuse. Avec lui, foin de citoyen, place au croyant. Allah est grand et Tariq nouveau prophète de la religiosité égotique en profite !
D’un mot, qu’on me permette de rappeler, qu’il y a eu une époque où l’on avait le droit de critiquer l’entourage du Prophète, où les controverses religieuses connaissaient une grande liberté de ton, où des érudits musulmans glorifiaient l’athéisme. Aujourd’hui, nombre de débats relatifs au fait islamique, et Tariq Ramadan en est un des acteurs phares, présentent leur donnée centrale sous la forme d’une unique alternative : l’abandon de la foi ou l’expression fondamentaliste.
Et puisque on est dans la phase commémorative de Darwin et que le débat sur le créationnisme fait rage à l’échelle du monde moderne, retournons encore une fois à Tariq Ramadan. Il affirme dans un des ses premiers ouvrages : (1994, Tawhid EDS), s’agissant des lycées genevois, qu’il et l’auteur de proposer un enseignement « islamique » de la biologie !!!!!!!!!! » On est là dans l’acte de foi, assurément !
Haro sur Darwin et les théories de l’évolution et vive le créationnisme ramadanien (que l’auteur n’a pas encore mis en librairie) !
Tariq Ramadan est intarissable, comme ces conteurs de la place Jama’ el Fna à Marrakech ; il a un point de vue islamique fondamentaliste sur tout et n’importe quoi, le foulard, l’excision, la barbe, la vie de Mahomet, les piscines mixtes, Israël, l’homosexualité, l’éthique, les minarets, les ablutions, etc.; etc. ;
Il a cette outrecuidance de nous ramener systématiquement au cœur de « sa » culture arabo-musulmane toute engluée autour d’un centre massif. Ce centre ou ce noyau, c’est le Coran. C’est à partir de ce centre que les normes, les modèles de pensée et de légitimation des écritures ont été déterminés. Il pense, il écrit à tout vent que dans le domaine arabo-musulman tout doit être confronté, de façon implicite ou explicite, au texte coranique qui est devenu l’instance de légitimité, le modèle suprême de référence, la parole fondatrice. Bref la grammaire de toutes les civilisations. Le grand dessein de modernisation de l’Islam européen, que porte haut et fort Tariq Ramadan, est d’imposer cette grammaire à tous les écoliers. Il aura rendu justice à un autre penseur de l’islam des ténèbres, le Marocain cheikh Abdesslam Yassine, non pas moderniser l’islam, mais islamiser la modernité.
Tariq est bien le petit fils de Hassan Al Banna, non pas seulement biologiquement, mais surtout spirituellement et politiquement. Il est aujourd’hui, le dépositaire « modernisé » des Frères Musulmans égyptiens. Le verbe haut, la posture arrogante, le prêche dogmatique, en un mot un prédicateur à la tête d’une méga-mosquée qu’il se fabrique sur fond d’écran plat aux heures de grande écoute !
Avec lui, on est loin du champ de la critique scientifique, à des années lumières de la sécularisation, de la liberté de conscience, de la liberté tout court ! Même si ce prince du double langage, prétend être un apôtre de la tolérance et du dialogue interreligieux !
Mais Tariq Ramadan, notre virus islamique est indéboulonnable. Ce soir encore, il était confronté à Caroline Fourest sur FR3. Logorrhéique, il a étouffé toutes les attaques pertinentes que la chercheuse lui a calmement, peut-être trop civilement portées
Je ne suis pas encore remis de ma fureur, de mon agacement face à une telle promotion de l’ignorance arrogante. Qui des médias français ou européens, aura l’audace d’inviter à sa place, un savant comme Mohamed Arkoun.
Le Professeur Arkoun
– Qui peut expliquer clairement, sereinement que la lecture critique des textes de la tradition religieuse consiste à revaloriser les concepts, les notions et les imaginaires qui ont pris, dans l’histoire de la pensée islamique, une teinture absolue, stéréotypée et immuable.
– Qui dira que réfléchir sur les structures théologiques et anthropologiques constitutives de l’histoire de cette pensée islamique veut dire « transgresser » les terminologies, les concepts et les habitudes intellectuelles issues de visions théologiques qui ont « mythologisé » les textes fondateurs en les hypostasiant dans des cadres dogmatiques intangibles.
– Que transgresser la couche sémantique du texte fondateur (le texte « sacré ») ne signifie pas son rejet pur et simple, mais son évaluation par le biais d’outils cognitifs empruntés aux sciences humaines et sociales (linguistique, histoire, anthropologie, herméneutique, psychologie..). Ces outils qui servent de clef critique pour ouvrir les serrures de la tradition religieuse encore fermées et verrouillées par un savoir théologique canonisé qui empêche de dévoiler son aspect épistémologique et anthropologique.
Je suis pour ma part convaincu qu’à côté d’un discours confessant, il doit être possible de parler de l’islam comme d’une expression religieuse parmi d’autres, rien de plus. C’est dans le va-et-vient permanent entre ces deux pôles – pensée confessante et pensée non confessante – qu’une majorité de fidèles dans le judaïsme, le christianisme et bien d’autres religions encore, ont accepté de cheminer. Leurs représentants l’ont fait avec difficulté, et parfois incomplètement, mais ils l’ont fait. Le mouvement est timide dans le monde majoritairement musulman, mais il n’est pas inexistant.
Il peut trouver une impulsion décisive à partir de l’Europe (et pas nécessairement avec Tariq Ramadan pour ne pas dire surtout sans Tariq Ramadan). La condition est de reconnaître que, par le passé, il n’y a pas toujours eu entre musulmans « acceptation consensuelle » sur des « règles immuables issues des sources authentiques de l’Islam : le Saint Coran et la Sunna (tradition du Prophète) ». Ce qui permet entre autre aujourd’hui, et au-delà de la profonde bigarrure ethnoculturelle des mondes musulmans, de comprendre la diversité ou l’hétérogénéité des paysages musulmans en termes de pratiques religieuses, de traditions et de contradictions.
L’ardeur à relever le défi était forte, il y a un siècle, lorsqu’un Muhammad ‘Abduh n’hésitait pas à croiser respectueusement le fer avec un Farah Antun, fondateur de la revue Al-Jami’a, dans laquelle ce dernier publiait les textes traduits de Voltaire, Rousseau, Hugo ou Darwin. Ne pas inviter à prolonger ce geste consiste à tenir une partie de l’humanité à l’écart d’un travail de l’esprit où la parole n’est jamais close.
A quoi bon «quêter ou rechercher la science jusqu’en Chine» (Hadith), si d’un autre côté les jurisconsultes, oulémas et autres théologiens et islamologues du petit écran, affirment que tout est dit dans le texte coranique? Ouvrons ici une parenthèse pour rappeler que dans la controverse qui l’opposa à Ernest Renan, en 1882, Jamâl al-Dîn al-Afghânî demandait à son interlocuteur de ne pas condamner l’islam de l’avenir, au nom d’un passé glorieux, tout en reconnaissant les blocages du moment :
(Ernest RENAN, L’Islam et la science (avec la réponse d’al-Afghânî), Montpellier, L’Archange Minotaure, 2003, p. 40)
Le propos est frappé au coin par une sorte de fascination pour le scientisme dont les Européens semblaient incarner la quintessence. Il alimente aussi la thèse dite de la « double vérité » : aux humbles la foi du charbonnier, aux élites l’accès à la philosophie. Jamais il ne fut traduit en arabe, et ceci n’est pas un détail.
Avec Tariq Ramadan, on n’est jamais sorti de l’essentialisme, de la démagogie en un mot de la bêtise. Pourtant c’est la promotion de l’impensé de l’islam qui est faite avec son hypermédiatisation. C’est dans cet esprit qu’un certain Occident fait également la part belle aux temporalités régressives et réinvente le clash des civilisations.
Dr. Ahmed BENANI, politologue et anthropologue
Lausanne, le 16 novembre 2009
@ Ahmed BENANI
Cher internaute vous avez une façon de réduire Tariq Ramadan à un moins que rien, une façon qui fait froid dans le dos.
Tariq Ramdan est tout aussi formateur que l’est Mouhamed Akroun
Tout ce que tu viens d’écrire sur les travaux de Mouhamed Akroun, Tariq l’a déjà fait aussi.
Tu dis:
« Avec lui, foin de citoyen, place au croyant » ==> C’est faux, Tariq Ramadan explique qu’il faut être plus croyant et plus citoyen.
« Allah est grand et Tariq nouveau prophète de la religiosité égotique en profite ! » ==> Lorsque on veut disqualifier un intellectuel de cette envergure par rapport aux musulmans, on l’assimile toujours à un nouveau prophète.
« l’abandon de la foi ou l’expression fondamentaliste » ==> C’est faux Tariq Ramadan n’a rien d’un fondamentaliste ==> Tu tires tes idées de Chez Caroline Fourest toi, hein.
« Il a cette outrecuidance de nous ramener systématiquement au cœur de « sa » culture arabo-musulmane toute engluée autour d’un centre massif » ==> C’est totalement faux ==> tariq Ramadan se décrit lui-même comme un musulman européen, il dis lui-même qu’il est de culture suisse et de religion musulmane … rien à voir avec la culture arabe.
« Je suis pour ma part convaincu qu’à côté d’un discours confessant, il doit être possible de parler de l’islam comme d’une expression religieuse parmi d’autres, rien de plus. C’est dans le va-et-vient permanent entre ces deux pôles – pensée confessante et pensée non confessante – qu’une majorité de fidèles dans le judaïsme, le christianisme et bien d’autres religions encore, ont accepté de cheminer. Leurs représentants l’ont fait avec difficulté, et parfois incomplètement, mais ils l’ont fait. Le mouvement est timide dans le monde majoritairement musulman, mais il n’est pas inexistant. » ==> En d’autre terme, il faut etre dans le domaine religieux et devenir et etre athée dans le domaine public, c’est ça ? Tariq Ramdan comme tous les musulmans pensent que les principes universels qui existent dans le monde comme les droits de l’homme par exemple sont parfaitement compatibles avec l’Islam, pour ne pas dire qu’ils découlent totalement de l’Islam. ==> Donc pour les musulmans, le conflit entre Islam et l’universalité des lois dans le monde ne peut exister.
« Il est aujourd’hui, le dépositaire « modernisé » des Frères Musulmans égyptiens » ==> sarkozy lui-même dis que Tariq n’a rien à voir avec les frères musulmans … les frères musulmans eux-même disent que Tariq Ramadan va trop vite et trop loin dans son processus réformiste.
« A quoi bon «quêter ou rechercher la science jusqu’en Chine» (Hadith), si d’un autre côté les jurisconsultes, oulémas et autres théologiens et islamologues du petit écran, affirment que tout est dit dans le texte coranique? » ==> Oui c’est vrai beaucoup de choses importantes sont dites dans le coran … ais pour les comprendre, il faut aller chercher le savoir de toutes les branches scientifiques jusqu’au bout du monde, Car Dieu exprime lui-même le fait qu’il a entouré toute chose, de savoir et de connaissance.
Bref ==> Mon avis, c’est que tu cherches à défendre ton guide spirituel à toi qu’est Caroline Fourest .
Je pense qu’il faut que tu nettoies tes oreilles et tes lunettes mon vieux, parce qu’on dirait que t’a pas clairement regarder et entendu le débat (Tariq Ramdan/ Caroline) . Et @ Ahmed BENANI
Cher internaute vous avez une façon de réduire Tariq Ramadan à un moins que rien, une façon qui fait froid dans le dos.
Tariq Ramdan est tout aussi formateur que l’est Mouhamed Akroun
Tout ce que tu viens d’écrire sur les travaux de Mouhamed Akroun, Tariq l’a déjà fait aussi.
Tu dis:
« Avec lui, foin de citoyen, place au croyant » ==> C’est faux, Tariq Ramadan explique qu’il faut être plus croyant et plus citoyen.
« Allah est grand et Tariq nouveau prophète de la religiosité égotique en profite ! » ==> Lorsque on veut disqualifier un intellectuel de cette envergure par rapport aux musulmans, on l’assimile toujours à un nouveau prophète.
« l’abandon de la foi ou l’expression fondamentaliste » ==> C’est faux Tariq Ramadan n’a rien d’un fondamentaliste ==> Tu tires tes idées de Chez Caroline Fourest toi, hein.
« Il a cette outrecuidance de nous ramener systématiquement au cœur de « sa » culture arabo-musulmane toute engluée autour d’un centre massif » ==> C’est totalement faux ==> tariq Ramadan se décrit lui-même comme un musulman européen, il dis lui-même qu’il est de culture suisse et de religion musulmane … rien à voir avec la culture arabe.
« Je suis pour ma part convaincu qu’à côté d’un discours confessant, il doit être possible de parler de l’islam comme d’une expression religieuse parmi d’autres, rien de plus. C’est dans le va-et-vient permanent entre ces deux pôles – pensée confessante et pensée non confessante – qu’une majorité de fidèles dans le judaïsme, le christianisme et bien d’autres religions encore, ont accepté de cheminer. Leurs représentants l’ont fait avec difficulté, et parfois incomplètement, mais ils l’ont fait. Le mouvement est timide dans le monde majoritairement musulman, mais il n’est pas inexistant. » ==> En d’autre terme, il faut etre dans le domaine religieux et devenir et etre athée dans le domaine public, c’est ça ? Tariq Ramdan comme tous les musulmans pensent que les principes universels qui existent dans le monde comme les droits de l’homme par exemple sont parfaitement compatibles avec l’Islam, pour ne pas dire qu’ils découlent totalement de l’Islam. ==> Donc pour les musulmans, le conflit entre Islam et l’universalité des lois dans le monde ne peut exister.
« Il est aujourd’hui, le dépositaire « modernisé » des Frères Musulmans égyptiens » ==> sarkozy lui-même dis que Tariq n’a rien à voir avec les frères musulmans … les frères musulmans eux-même disent que Tariq Ramadan va trop vite et trop loin dans son processus réformiste.
« A quoi bon «quêter ou rechercher la science jusqu’en Chine» (Hadith), si d’un autre côté les jurisconsultes, oulémas et autres théologiens et islamologues du petit écran, affirment que tout est dit dans le texte coranique? » ==> Oui c’est vrai beaucoup de choses importantes sont dites dans le coran … ais pour les comprendre, il faut aller chercher le savoir de toutes les branches scientifiques jusqu’au bout du monde, Car Dieu exprime lui-même le fait qu’il a entouré toute chose, de savoir et de connaissance.
Bref ==> Mon avis, c’est que tu cherches à défendre ton guide spirituel à toi qu’est Caroline Fourest. Et vu tout les mensonges que tu propage sur Tariq ramadan, Je pense que tu ne l’a jamais lu ce gars pour dire de tels âneries.
FEMME (L1, L3B, L6, N6) : =Imra’a. Titre de la 4ème sourate.
L’image coranique de la femme correspond à celle d’un champ que l’homme féconde.
Coran II/2, 223 (L1 & L3B) :
L3B :
« Vos femmes sont votre champ. Cultivez-le toutes les fois qu’il vous plaira. Prémunissez vos cœurs. Craignez le Seigneur, et songez que vous retournerez à lui. Annonce aux croyants le bonheur qui les attend. »
L1 :
« Vos femmes sont pour vous un champ de labour, venez à votre champ lorsque vous le désirez. »
Le coran, et non une interprétation abusive du coran, comme le croient ou font mine de le croire certains, considère que la femme est inférieure à l’homme, qu’elle doit être vertueuse, bonne épouse, toujours consentante à l’égard de son mari, en un mot, soumise.
Coran IV/4, 34 (IV/4, 38 selon L3B) :
L3B :
« Les hommes sont supérieurs aux femmes, parce que Dieu leur a donné la prééminence sur elles et qu’ils les dotent de leurs biens. Les femmes doivent être obéissantes et taire les secrets de leurs époux, puisque le ciel les a confiés à leur garde. Les maris qui ont à souffrir de leur désobéissance peuvent les punir, les laisser seules dans leur lit, et même les frapper. La soumission des femmes doit les mettre à l’abri des mauvais traîtements. Dieu est grand et sublime. »
N6 :
« Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand ! »
Coran II/2, 228 (L1, L3B & N6) :
L1 :
“Les femmes ont des droits équivalents à leurs obligations et conformément à l’usage. Les hommes ont cependant une prééminence (darajatoun) sur elles. »
L3B :
« Les femmes répudiées laisseront écouler trois mois avant de se remarier. Elles ne pourront cacher qu’elles sont enceintes, si elles croient en Dieu et au jour du Jugement. Il est plus équitable alors que le mari les reprenne, s’il désire une sincère réconciliation. Il faut que les femmes se comportent avec la décence convenable et que les maris aient sur elles la prééminence. Dieu est puissant et sage. »
N6 :
« Et les femmes divorcées doivent observer un délai d’attente de trois menstrues ; et il ne leur est pas permis de taire ce qu’Allah a créé dans leurs ventres, si elles croient en Allah et au Jour dernier. Et leurs époux seront plus en droit de les reprendre pendant cette période, s’ils veulent la réconciliation. Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes ont cependant la prédominance sur elles. Allah est Puissant et Sage. »
Les règles des femmes sont considérées, par le coran, comme une source d’impureté, une tache, une souillure.
Coran II/2, 222 (L1, L3B & N6) :
L1 :
« Et ils t’interrogent sur les menstrues (al-mahidh). –Dis : « C’est une souillure (adha, « un mal »). Séparez-vous donc d’elles pendant les menstrues, et ne les approchez point avant qu’elles ne soient purifiées de nouveau. Quand elles ont accompli leur purification, alors venez à elles, d’où que Dieu vous l’ordonne… »
L3B :
« Ils t’interrogeront sur les règles des femmes. Dis-leur : C’est une tache naturelle. Séparez-vous de vos épouses pendant ce temps et ne vous en approchez que quand elles seront purifiées. Lorsqu’elles seront lavées de cette tache, venez à elles comme vous l’ordonne Dieu. Il aime ceux qui font pénitence et qui sont purs. »
N6 :
« Et ils t’interrogeront sur la menstruation des femmes. –Dis : « C’est un mal. Eloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues, et ne les approchez que quand elles sont pures. Quand elles se sont purifiées, alors cohabitez avec elles suivant les prescriptions d’Allah car Allah aime ceux qui se repentent, et Il aime ceux qui se purifient. »
Les femmes sont appelées par la lettre coranique à ne « point commettre de péchés et à observer les recommandations de pudeur », selon l’idée que l’islam s’en fait. Toute femme qui ne se plie pas à la loi coranique peut être considérée comme une dévergondée, fassika.
Coran XXIV/24, 31 :
N6 :
« Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines ; et qu’elles ne montrent leurs atours qu’à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères,ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu’elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu’elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que sache ce qu’elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès. » (Voir aussi le verset XXIV, 31 tiré de L3B et repris à la mention Hidjab).
Coran XXXIII/33, 55 :
L3B :
« Vos épouses peuvent se découvrir devant leurs pères, leurs enfants, leurs neveux, leurs femmes, leurs esclaves. Craignez le Seigneur ; il est le témoin de toutes vos actions. »
N6 :
« Nul grief sur elles au sujet de leurs pères, leur fils, leurs frères, les fils de leurs frères, les fils de leurs sœurs, leurs femmes [de suite] et les esclaves qu’elles possèdent. Et craignez Allah. Car Allah est témoin de toute chose. »
Coran XXXIII/33, 59 (L3B & N6) :
L3B :
« O prophète ! prescris à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, d’abaisser un voile sur leur visage. Il sera la marque de leur vertu et un frein contre les discours du public. Dieu est indulgent et miséricordieux. »
N6 :
« Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elle leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. »
Les commentateurs musulmans se basent sur certains versets du coran « pour montrer que la ruse, la tromperie et la tricherie sont intrinsèques à la nature féminine. Non seulement elle ne veut pas changer, mais elle est par nature incapable de changer. Elle n’a pas le choix. » (L6, p.353).
Coran XII/12, 23 :
L3B :
« La femme du seigneur égyptien porta ses vues sur Joseph. Elle ferma la porte et le sollicita au mal. Dieu est mon refuge, dit le fils de Jacob. Il m’a comblé de biens dans cette maison ; les ingrats ne prospèreront point. »
L6 :
« Celle qui l’avait reçu dans sa maison s’éprit de lui [Joseph]. Elle ferma les portes et elle dit : « Me voici à toi ! » Il dit : « Que Dieu me protège ! Mon maître m’a fait un excellent accueil ; mais les injustes ne sont pas heureux. »
N5 :
« Or celle [Zulikha] qui l’avait reçu dans sa maison essaya de le séduire. Et elle ferma bien les portes et dit : « Viens, je suis prête pour toi ! » – Il dit : « Qu’Allah me protège ! C’est mon maître qui m’a accordé un bon asile. Vraiment, les injustes ne réussissent pas. »
Voici la suite, lorsqu’on eût confondu la femme du seigneur égyptien.
Coran XII/12, 28-29 :
L3B :
« Le seigneur égyptien, voyant le manteau déchiré par derrière, dit à son épouse : Voilà vos fourberies [ndr : de femmes] ! Sont-elles assez grandes !
« O Joseph ! garde le silence sur cette aventure, et toi, implore le pardon de ta faute, tu es seule coupable. »
L6 :
« Lorsque le maître vit la tunique déchirée par derrière, il dit : « Voilà vraiment une de vos ruses féminines ; votre ruse est énorme !
« Joseph, éloigne-toi ! Et toi, femme, demande pardon pour ton péché : tu es coupable. »
N5 :
« Puis quand il [le mari] vit la tunique déchirée par derrière, il dit : « C’est bien de votre ruse de femmes ! Vos ruses sont vraiment énormes !
« Joseph, ne pense plus à cela ! Et toi, (femme), implore le pardon pour ton péché car tu es fautive ! »
De plus, en attaquant les déesses et les polythéistes ou « associateurs », les musulmans dénigrent plus encore le sexe féminin :
Coran IV/4, 117 :
L6 :
“Ils n’invoquent en dehors de Lui que des femelles : ils n’invoquent qu’un Démon rebelle.”
L3B :
« Ils ont pour divinités des déesses ; mais Satan est l’objet de leur culte. »
Coran LII/52, 21-22 :
L6 :
« Le mâle est-il pour vous, et pour Lui, la fille ? Quel partage inique ! » (voir Nansikh oua Mansoukh).
Coran LIII/53, 27 (LIII/53, 28 selon L3B) :
L6 :
“Ceux qui ne croient pas à la vie future donnent aux anges des noms de femmes.”
L3B :
« Les incrédules prétendent que les anges sont les filles de Dieu. »
En outre, « de nombreux hadith sur lesquels sont basées les lois islamiques, nous renseignent sur le rôle de la femme : rester au foyer, être aux ordres de son époux, lui obéir (ce qui est une obligation religieuse), assurer à l’homme une existence tranquille. Voici quelques exemples tirés des traditions :
-Si j’avais eu à donner l’ordre de se prosterner devant quelqu’un d’autre que Dieu, j’aurais sûrement ordonné aux femmes de se prosterner devant leur mari. Une femme ne peut pas remplir ses devoirs envers Dieu sans avoir tout d’abord accompli ceux qu’elle doit à son mari.
-La femme qui meurt et dont le mari a été satisfait ira au paradis.
-Une femme ne doit jamais se refuser à son mari, même si c’est sur la selle d’un chameau.
-L’enfer m’apparut en rêve et je remarquais qu’il y avait surtout des femmes qui n’avaient pas été reconnaissantes. « Etait-ce envers Dieu qu’elles n’avaient pas été reconnaissanctes ? » Elles n’avaient pas montré la moindre gratitude envers leur époux pour tout ce qu’elles avaient reçu de lui. Même quand durant toute votre vie vous avez comblé votre femme de vos largesses, elle trouvera toujours quelque chose d’insignifiant à vous reprocher et un jour elle dira : « Tu n’as jamais rien fait pour moi. »
-Si quelque chose peut être de mauvais augure, c’est certainement une maison, une femme, un cheval.
-Un homme ne connaîtra jamais de succès s’il confie ses affaires à une femme. »
(L6, p.355-356).
Autre révélateur de la misogynie islamique, la femme peut être appelée fitna (=sédition, désordre), car elle est perçue comme un élément semant la discorde dans le clan des hommes…
Cette approche de la femme a évidemment des conséquences sociales directes en islam, la femme étant perçue comme un être inférieur, de second plan, condamnée à toujours passer après l’homme.
« Quelques penseurs apparemment réformistes prétendent que la musulmane a le droit de travailler. En examinant de plus près, nous voyons que par travail, ils veulent dire institutrices pour filles, médecins et infirmières pour femmes, ce qui est une conception très limitée des emplois qu’elles pourraient occuper. Aux dires de ces doctes penseurs, la femme peut faire tous les travaux, exceptés :
1.ceux qui sont incompatibles avec sa foi, tels que curer les égoûts, pêcher dans les lacs et les rivières.
2.ceux qui sont incompatibles avec sa nature féminine contrôleur, officier de police, danseuse…
3.ceux qu’elle est physiquement incapable d’effectuer, comme le travail en usine.
4.ceux qui requièrent l’utilisation d’un cheval ou d’une bicyclette.
5.et, naturellement, ceux qui requièrent l’usage de la raison : elle ne peut pas être magistrat ou imam.
D’autres penseurs interdisent les emplois d’actrice, d’hôtesse de l’air ou de vendeuse.
Les arguments qui sont les plus fréquemment avancés pour justifier ces interdictions sont :
1.sa nature féminine : elle a été faite pour rester à la maison, répondre aux besoins sexuels de son époux et élever des enfants.
2.ses facultés mentales limitées.
3.ses faiblesses psychologiques en raison des menstruations, de la grossesse et de l’enfantement. (…)
Par exemple, en 1952, les féministes égyptiennes ont groupé leurs forces et ont revendiqué le droit de vote et le droit de siéger au Parlement. Les ulémas de l’université d’Al Azhar ont à leur tour serré les rangs et ont riposté en publiant en juin de la même année une fatwa copieusement illustrée de versets du Coran et d’hadiths qui démontrait que l’islam condamne toute revendication des femmes à une fonction parlementaire. Les docteurs de la loi prétendaient que :
1.les femmes n’ont pas de capacité intellectuelle suffisante.
2.les femmes, en raison de leur féminité, sont exposées à des dangers qui peuvent leur faire perdre la raison et toute bienséance.
3.Abu Bakr rapportait que le Prophète, en apprenant que les Perses avaient choisi pour reine la fille de Chosroès, s’était exclamé : « Un peuple qui confie ses affaires à une femme ne prospèrera jam
«
a chacun de lire le coran au dessus et de juger si ce monsieur n’est pas un bon orateur nous faisant croire la verité du coran qu’il ne peut nier