L’administration américaine essaie d’ouvrir le dialogue entre les Israéliens, les Syriens et les Libanais: la France n’est pas partie prenante de cette initiative

Est-ce que la France est partie prenante de l'initiative américaine au Proche-Orient ou est-elle écartée ?: ’’Nous ne sommes ni l’un ni l’autre"

L’émissaire spécial américain, George Mitchell, nommé par le président Obama, a effectué plusieurs tournées dans la région. Il a rencontré mardi 28 juillet 2009 le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. « George Mitchell mène sa mission au nom des Etats-Unis. Donc nous ne sommes pas présents dans sa délégation, cela va de soi. Nous ne sommes pas écartés non plus. Nous sommes en contact, à la fois à Washington et à Paris, avec les responsables américains responsables des dossiers du Proche-Orient » déclare le Ministère des Affaires étrangères et européennes. Est-ce que la France, comme les Américains, va-t-elle demander aux pays arabes des gestes significatifs, des gestes de normalisation vis-à -vis d’Israël ? La position du Quai d’Orsay est très claire à ce sujet, il demande le gel de la « colonisation »:
« Nous attendons d’Israël l’arrêt de la colonisation. Nos avons toujours estimé que c’était un obstacle majeur pour ne pas dire l’obstacle principal à la reprise des négociations de paix. Ces gestes ne peuvent être isolés. Ils s’inscriront dans un contexte et il s’agit de créer une dynamique qui permette une reprise des négociations et un règlement de paix dont on connaît les contours et qui repose notamment sur l’initiative de paix arabe qui elle-même comportait des éléments incitatifs et positifs en ce qui concerne les relations entre les pays arabes et Israël ». [Source: Points de presse du porte-parole adjoint du Quai d’Orsay]