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Génocide, Uncategorized

La relation de domination en Turquie entre les institutions et les non-Musulmans en général, et les Juifs en particulier

Rifat Bali démonte en totalité le système socio- politique du processus faisant des représentants de la communauté juive les actifs supporters du combat du gouvernement turc contre les revendications arméniennes dans l’arène internationale

Rifat Bali démonte en totalité le système socio- politique du processus faisant des représentants de la communauté juive les actifs supporters du combat du gouvernement turc contre les revendications arméniennes dans l’arène internationale

Un ouvrage à contre courant par le chercheur et historien indépendant Rifat Bali a été récemment publié en Turquie, déterrant des faits et des informations de première main qui illustre à coup sûr la façon dont les institutions font du chantage auprès des représentants de la communauté juive et à travers eux les organisations juives des Etats-Unis – pour assurer leur soutien contre la campagne arménienne de reconnaissance du génocide, souligne l’article d’Ayse Günaysu (publié par The Amenian Weekly le 19 juillet) et traduit par Gilbert Beguian pour Armenews.com. Le titre du livre, Devlet’in Ömek Yurttaslari – Cumhuriyet YillanndaTurkiye Yahudilen 1950-2003 , peut être à peu près traduit en  « Les Citoyens Modèle de l’Etat – Les Juifs de Turquie dans la Période Républicaine 1950-2003 » (je m’en référerai au livre, dans cet article, par « Les Citoyens Modèles »). Extraits:
« Ce livre est le produit d’un méticuleux travail effectué par Rifat N. Bali (voir la vidéo conférence) au cours de nombreuses années dans à peu près 15 centres d’archives dans le monde […] Le livre fournit également des éléments sur la façon dont les diplomates turcs et les porte-parole semi-officiels de le politique turque, tout en développant leur activité dans les groupes de pression, menaçaient à la fois Israël et les USA en indiquant que si le lobby juif ne parvenait pas à empêcher les initiatives arméniennes à l’étranger – la Turquie ne serait pas capable de garantir la sécurité des Juifs de Turquie. […]. A chaque fois que les représentants de la communauté juive ont approché les autorités pour leur demander de prendre position contre un antisémitisme aussi évident, la réponse a été la même: il ne s’agit que de voix marginales qui n’ont aucun impact sur le public en général et il règne en Turquie la liberté d’expression.
La dette perpétuelle des Juifs envers les Turcs
Un fait important sur ce violent antisémitisme est qu’il accompagne la conception officielle et publique largement répandue des Juifs comme hôtes de la Turquie dont ils sont les débiteurs ; c’est une dette qui ne peut pas être payée quelle que soit la façon que les débiteurs envisagent de la payer. Cette vision n’est pas le seul fait des éléments extrémistes de Turquie, mais de la société toute entière – depuis les élites jusqu’à la personne moyenne; c’est une conviction conçue à dessein et maintenue par les institutions. Et elle permet la perpétuelle, l’interminable, l’infinie génération et régénération de la relation de domination en Turquie entre les institutions et les non-Musulmans en général, et les Juifs en particulier, manifestée dans le traitement des seconds comme des otages.
Il y a des manifestations régulières de cette relation. Le plus insupportable est la répétition éhontée, extrêmement offensante, par les officiels gouvernementaux de haut rang et la presse bien pensante, de la façon dont la Turquie leur a généreusement donné asile en 1492, quand ils furent chassés d’Espagne, et de la façon dont le peuple turc a toujours « tellement » bien traité les Juifs, avec « tolérance » tout au long de l’histoire. Ce thème est répété à toute occasion mais est exprimé sur un ton plus haut et de façon plus autoritaire à chaque fois que la pression sur la Turquie concernant le Génocide Arménien augmente à l’étranger. Un autre thème a été l’obligation faite aux Juifs de faire matériellement la preuve de leur gratitude à la Turquie pour avoir accueilli l’accueil de scientifiques allemands tout de suite après l’accession des nazis au pouvoir (les lecteurs du premier volume vont se rappeler instantanément comment la Turquie refusa des milliers de demande d’asile de Juifs allemands ; comment 600 Juifs tchécoslovaques, à bord du bateau « Parita » furent refusés, et comment 768 passagers du bateau roumain « Struma », après avoir été gardés pendant plusieurs semaines au large d’Istanbul dans la misère et la faim, furent envoyés à la mort en Mer Noire par les autorités turques avec un seul survivant durant l’hiver 1942).[…]
Lire l’intégralité de la traduction de l’article
Lire l’article d’Ayse Günaysu en anglais sur The Amenian Weekly

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