
Le célèbre blog BoingBoing a publié mardi le «guide de la cyberguerre pour les élections iraniennes»
« Iran, la révolution Twitter? », titrait lundi Libération.fr. Excessif et caricatural, se sont émus quelques-uns des utilisateurs chevronnés du réseau social qui monte. Pour autant, Twitter est devenu ces derniers jours l’enjeu d’une très sérieuse guérilla numérique, entre le régime de Téhéran et ses opposants, remarque L’Express: Depuis mardi après-midi, les seconds exhortent les micro-bloggeurs iraniens et du monde entier à soutenir massivement le mouvement, mais en prenant soin de tricher sur l’origine géographique de leurs messages à l’aide de faux proxies, des adresses de serveur fantômes. L’objectif? Tromper les censeurs qui, selon les rumeurs, quadrillent le réseau pour débusquer les agitateurs dans le pays et bloquer l’accès aux micro-messages de ceux qui les soutiennent depuis l’étranger. Une véritable partie de cache-cache s’est engagée sur Twitter. Le célèbre blog BoingBoing a publié mardi le «guide de la cyberguerre pour les élections iraniennes», souligne 20 Minutes. Le régime iranien essaierait en effet au maximum de bloquer les accès permettant aux activistes de diffuser des informations sur le net. Mais il est possible de passer outre via des proxy, des serveurs faisant office d’intermédiaire entre un poste client et Internet. Certains expliquent comment paramétrer un proxy «pour aider ceux en Iran», notamment ici. Le Munk Centre de l’université de Toronto est également mobilisé pour offrir des solutions techniques. De nombreux Twitterers ont déjà répondu à l’appel visant à se faire passer pour des Iraniens et ainsi créer du bruit sur le réseau, rendant plus difficile l’identification de ceux y résidant.
Discussion
Pas encore de commentaire.