Source: Le Point 5 Avril 2009 | Le quartier du Port du Rhin, ses 1.577 habitants, sa cité « sensible » et ses commerces qui ferment les uns après les autres… Cette zone industrielle adossée à l’Allemagne n’est pas à proprement parler le coin le plus touristique de Strasbourg. Pourtant, depuis dimanche matin, des centaines de curieux viennent photographier les dégâts causés par les casseurs de la manifestation anti-Otan : le poste de douane, la pharmacie ou l’hôtel Ibis, tous ont été réduits en cendres. « La pharmacie, c’est tout ce qui nous restait », se lamente Doris, la cinquantaine, devant la carcasse calcinée du bâtiment, taguée de slogans révolutionnaires – « No border, no nation » ou « Honneur aux camarades de la Rote Armee Fraktion » [fraction armée rouge, organisation d’extrême gauche d’Allemagne de l’Ouest durant les années 1970]. « Même le distributeur d’argent, ils l’ont brûlé. Déjà qu’on n’habite pas un quartier chouette… Pour faire les courses, on est obligé d’aller en Allemagne ! »[…) Lire l’intégralité de l’article
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