À la mémoire d’Ilan Halimi: Une semaine contre le racisme et l’antisémitisme à Bagneux

« Je suis au cimetière de Pantin, je jette des poignées de terre sur le cercueil d’Ilan Halimi, mais c’est la République que j’enterre… »

Source Le Parisien 22 Mars 2009 | En sport et en musique, les jeunes de Bagneux ont participé hier après-midi au lancement de la Semaine d’action contre le racisme et l’antisémitisme, derrière la cité de la Pierre-Plate où a été séquestré et torturé à mort il y a trois ans Ilan Halimi, un juif de 23 ans. Jusqu’au 28 mars, de nombreuses manifestations sont proposées, comme la projection du film « We Have a Dream », sur le spectacle monté l’an dernier par les jeunes.
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Pour la romancière Emilie Frèche, la mort terrible d’Ilan Halimi se décline en quatre axes : crime générationnel, crime antisémite, crime importé et crime d’indifférence. Dans « La Mort d’un pote » (Editions du Panama), l’auteur dresse un portrait sombre, voire glaçant, de la France. La mort d’Ilan Halimi est pour Emilie Frèche le symbole monstrueux d’une société abreuvée d’une ultra violence qui s’est « normalisée ». Selon elle, la violence est devenue un mode de vie, une culture.