Le drame du docteur Ezzedine Abou: Aujourd’hui, une autre version est donnée, celle d’une fusée Grad de gros calibre, tirée par le Hamas !

France Soir 24 janvier 2009 | Pendant une émission de la télévision israélienne, TV 10, le journaliste Shlomi Eldar a au téléphone portable, en direct de Gaza, le docteur Ezzedine Abou. Avec sa famille, il est sous le toit de sa maison et dialogue avec le journaliste israélien.
Ce médecin travaille à l’hôpital Hashomer Tel-Aviv où il soigne indifféremment Arabes et Juifs. Il est aimé de tout le monde. C’est un homme de paix dans la guerre. Le docteur Rafi Walden dit de lui à la presse : « Il est l’incarnation de l’essai désespéré pour une entente entre les deux peuples. »
A un moment, le journaliste israélien regarde d’un regard affolé son téléphone portable, comme s’il en voyait surgir l’horreur absolue. Ce qu’il voit, il l’entend. Il entend la voix du docteur Abou, une voix qui sanglote : « Mes filles… Mes filles… »
Le plateau de télévision se fige. Cette banale émission devient un direct de l’enfer : Bisan, 20 ans, Mayar, 15 ans, Aya, 14 ans, et une nièce, Nur, 17 ans, viennent de mourir sous les yeux du médecin, à l’intérieur même de la maison de Jibaliya.
[…] Une maison aux enfants assassinés ! Les militaires ont d’abord dit avoir tiré pour riposter à des tirs en provenance de la maison. Aujourd’hui, une autre version est donnée, celle d’une fusée Grad de gros calibre, tirée par le Hamas ! Les éclats de métal pourraient parler. […] Lire l’intégralité de l’article
Les images de ce médecin palestinien pleurant la mort de ses trois filles pendant l’offensive des Israéliens contre le Hamas ont fait le tour du monde. Aux côtés de tous ses amis juifs, Le Figaro est allé à la rencontre de cet homme qui a toujours milité pour l’amitié entre les deux peuples ennemis. Lire l’article du Figaro.